Regardless of whether a judge acting in his or her official capacity retains the right as an individual to write judgments in the language of his or her choice, this cannot, in my view, detract from the state's duty to provide a translation into the language of the litigant.
Dire le contraire équivaut à tourner en dérision les droits linguistiques de la personne. Peu importe que le juge agissant en sa qualité officielle conserve le droit, comme personne, de rédiger des jugements dans la langue de son choix, cela ne peut, à mon sens, diminuer l'obligation de l'État de fournir une traduction dans la langue du justiciable.