It would not be difficult for any right-thinking Canadian to dismiss the Prime Minister's comments as empty rhetoric, a belated attempt to overcome his lack of commitment to human rights and to deflate the growing criticism of his role in last year's APEC scandal, and they would perhaps not be far wrong, for we all know that Mr. Chrétien is, above all, a political animal.
Les Canadiens bien pensants auront tôt fait de qualifier les déclarations du premier ministre de paroles creuses, de tentative pour camoufler son peu d'engagement envers les droits de la personne et pour faire oublier son rôle de plus en plus décrié dans le scandale de la conférence de l'APEC de l'année dernière, et il se pourrait bien qu'ils n'aient pas complètement tort, car, on le sait, M. Chrétien est avant tout une bête politique.