Mr. Gilles Duceppe (Laurier-Sainte-Marie, BQ): Mr. Speaker, on April 20, 1989, an aboriginal leader rose in the State House in Augusta, Maine, to speak to its representatives about the James Bay agreement. He said that as a people, they had won the assurance that they would be able to preserve their way of life, including hunting, fishing and trapping rights and their language and culture (1410) Thanks to the agreement, they obtained what they never had before: full responsibility for education, through the Cree School Board, for social and health services, for the
management of their land, and a strong voice in the approval of new devel
...[+++]opments on their land, rights that respect the land's resources, rights that guarantee police protection and a justice system adapted to their needs, and guarantees that they will be able to participate fully in the development of sub-arctic Quebec.M. Gilles Duceppe (Laurier-Sainte-Marie, BQ): Monsieur le Président, un leader autochtone déclarait le 20 avril 1989 devant les membres du St
ate House d'Augusta dans le Maine au sujet de la Convention de la Baie James, et je cite: «En tant que peuple, nous avons gagné l'assurance de pouvoir préserver notre mode de vie en ce qui concerne la chasse, la pêche et le piégeage, ainsi que notre langue et notre culture (1410) Grâce à la Convention, nous avons obtenu ce que nous n'avions jamais eu: l'autorité complète sur l'éducation, par la Commission scolaire crie, sur les services sociaux et les services de santé, sur la gestion de nos terres
...[+++]ainsi qu'une voix forte dans l'approbation des nouveaux aménagements sur notre territoire, des droits qui respectent les ressources de la terre, des droits qui garantissent une protection policière et un système judiciaire adaptés, et des garanties que nous pourrons participer pleinement à l'exploitation du Québec subarctique».