Sin
ce the bilingualism policy is seen as a failure by the majority of Canadians, and a sim
ple review of press reports across Canada is enough to convince us that the situation of francophones outside Quebec is far from getting better-which is not saying much when we know that the future of s
ome French-speaking communities is actually
threatened-, we can once again ...[+++] question the Canadian government's good will and ability to act (1335) The unfortunate matter of the closure of the military college in Saint-Jean and the procrastination surrounding the French school in
Kingston, combined with the fact that the influence of the minister now in charge of bilingualism with his Cabinet colleagues is very questionable, do nothing to reassure minority rights organizations and those who have b
een waiting so many years for the Canadian government to honour the commitment to a just society made during the Trudeau era.
Dans la mesure où la politique du bilinguisme est perçue
par une majorité de Canadiens et de Canadiennes comme un échec, et où une simple revue de presse à l'échelle canadienne suffit à nous convaincre que la situation des francopho
nes hors Québec est loin de s'améliorer, et c'est peu dire lorsqu'on sait que l'avenir de certaines communautés francophones est carrém
ent menacé, on peut encore une fois mettre en doute la volonté et la
...[+++] capacité d'intervention du gouvernement canadien (1335) L'épisode malheureux de la fermeture du Collège militaire de Saint-Jean et des tergiversations entourant l'école française de Kingston, jumelé au fait que le ministre maintenant chargé du dossier du bilinguisme jouit d'une influence très discutable auprès de ses collègues du conseil des ministres, n'a pas de quoi rassurer les organismes de défense des droits des minorités et les personnes qui espèrent, depuis tant d'années, que le gouvernement canadien finira par s'acquitter des promesses d'équité formulées au cours de la période Trudeau.